mercredi 6 septembre 2017

VOICI LES VRAIS FOSSOYEURS DU KAMERUN


Le vent de "démocratisation" du pays qui a soufflé au Kamerun à la fin de l'année 1989 pour se cristalliser en 1990, avec l'arrestation de Me YONDO Black au mois de février, était porteur de tellement d'espoir que personne n'a vu venir ces personnes qui sont à l'origine des malheurs que nous vivons aujourd'hui.
En dehors de BANDA KANI, qu'on l'aime ou pas qui de temps en temps fait référence au sujet, les acteurs politiques les plus virulent ont fait le black out sur le sujet.et pour cause.
Il faut prendre son courage à deux mains pour affronter un peuple totalement focaliser sur Paul Barthélémy BIYA Bi NVONDO comme la source de tous leurs malheurs, et apporter un autre son de cloche.
Tous aimeraient rester dans l'amnésie pour continuer de faire croire au peuple que le problème est ailleurs. CE QUI N'EST PAS VRAI.
Je souhaite donc apporter mon regard sur ce sujet dont le scénario digne des plus grands film hollywoodien a été mis en scène par un artiste de très grand talent, n'en déplaise.

NI JOHN FRU NDI L'AS DE COEUR: Paul Biya, anticipant sur les événements, va donner carte blanche à ce monsieur pour créer le SDF qui sortira des fonds baptismaux en mai 1990, afin de contrecarrer l'action de Dika et ses amis qui depuis 1989 demandaient la re-légalisation de l'UPC. avec la mort de 6 camerounais dont le sang réclamera toujours justice jusqu'à la chutes de ces individus sortis tout droit de l'enfer, le SDF va donc gagner la sympathie des patriotes.
La crédibilité de ce parti est donc établie avec une communication gouvernementale tapageuse, ce qui après coup et avec le recul s'est éclairé tout seul, dans laquelle tout le monde ne voit que du feu.
Entre temps, l'UPC a le vent en poupe et sous la direction de DIKA AKWA NYA BONAMBELA, vole de succès en succès, mais le vers est déjà dans le fruit. Il s'appelle Kodock Bayiha Augustin Frédérick.
Le bicéphalisme installé à la tête de ce parti par ce dernier, sur une fausse querelle de leadership fondée sur une fausse interprétation des statuts de ce parti, va sous les coups de boutoirs des accusations de collusions avec le pouvoir, avoir raison de celui-ci après le discours historique de Dika Akwa à la télévision nationale.
Fru Ndi ne sera pas loin pour renforcer sa position de porte flambeau de l'opposition, surtout avec ses velléités de rapprochement apparent avec l'UPC. Consécration au congrès de Nkongsamba, ou les délégués de la Sanaga-Maritime dont moi, en tant que Président-coordonnateur de la JDC, par pur tribalisme, influenceront sigificativement l'élection à la tête du parti d'un homme sans personnalité ni envergure, NDE TUMAZA. la belle affaire pour les fossoyeurs du parti.
Kodock va révéler son vrai visage, maintenant que celui qui le tenait en laisse, Dika Akwa, n'était plus aux commandes. Fru Ndi va avoir les coudées franches pour puiser à tour de bras dans l'électorat de l'UPC, ce qui va accélérer la croissance de son parti en très peu temps.
Victoire totale donc pour le RDPC, qui en positionnant son sous marin SDF, vient de renverser le seul parti qui avait une assise assez large pour lui donner la réplique. L'UPC.
Jusque là il faut le reconnaître, le jeu du SDF est très bien caché.
Nous arrivons donc naturellement aux élections de 92 et tout le peuple reportant ses espoirs sur le SDF, va lui donner une victoire historique.
Ntarikon à Bamenda devient le centre de toutes les attentions, tout le monde attend que le mot d'ordre soit donner pour renverser un RDPC complètement diminué et un Paul BIYA préparé à céder à la moindre pression populaire, qui en donnant des gages multiple à l'oppresseur, espère s'en sortir malgré tout. Le temps lui donnera raison.
Tous ceux de cette époque pourrait difficilement me démentir. Une petite bourrasque aurait suffit à nous donner la liberté, si Fru Ndi avait roulé réellement pour le peuple.
COUP DE THÉÂTRE! Contre toute attente, Fru Ndi abandonne la lutte et le mouvement populaire est disloqué.
Nous commençons à soupçonner des choses, mais rien n'est clair, jusqu'à ce qu'il refuse de participer aux législatives. L'absence du SDF au parlement va durablement décapiter toutes les velléités de résistance et détruire complètement l'âme de la résistance, qui peine depuis 27 ans à se relever de ses blessures graves. Que de morts pour rien, que de vies détruites, pour servir les intérêts de personnes qui aujourd'hui ont tous fait tomber leurs masques.

DAKOLE DAISALLA LE JOKER: Ce monsieur, alcoolique de son état, va réussir par le jeu tribal à sacraliser sur lui les espoirs d'une frange du grand nord qui refusaient de suivre BELLO BOUBA MAÏGARI, l'as de Trèfle. il va donc se retrouver avec 6 voix au parlement, devenant du coup l'homme le plus courtisé de l'assemblée nationale, et celui par qui tous les autres traîtres à la cause nationale vont se trouver un bel alibi. En effet, en s'alliant avec Bello Bouba et Ndam Njoya, ils auraient la majorité des voix à l'assemblée nationale, et pouvaient donc casser la trahison de Fru Ndi et le Manidem, qui avaient pris avec eux une bonne frange des transfuges de l'UPC, et avaient aussi toutes les chances de renforcer le pouvoir législatif de l'opposition pour enterrer définitivement le RDPC et son chef moribonds.
Il va contre toutes attentes, donner ses voix à Paul Biya qui du coup va se retrouver avec la majorité au parlement, sacrifiant la seule chance qui restait au peuple de sortir de l'esclavage. Est-il le plus à blâmer? A vous d'en juger.

BELLO BOUBA MAIGARI, L'AS DE TREFLE: Son parti, l'UNDP, avec son assise électorale, va glaner 68 sièges au parlement. mais hélas, il n'était pas la pour le changement.
Revenu après des accords passés avec Paul BIYA de son exil pour soutenir le régime en place par réalisme politique, va évincer celui qui avait abattu tout le travail de terrain pour établir la renommée de ce partie et son assise. Samuel EBOUA, célèbre non pas pour ses faits politiques ni son intégrité, mais pour la fessée dite fessée nationale Souveraine, en référence aux Conférences Nationales Souveraines organisées ça et la en Afrique en ces temps là. Rejetant en bloc la plate forme d'Adamou Ndam Njoya et Dakolé Daïsala, va aussi passer à la mangeoire.

ADAMOU NDAM NJOYA L'AS DE CARREAU: Rigide et versatile, cet homme qui a séduit par la rupture avec la monarchie Bamoun, avant qu'on ne comprenne qu'en réalité c'était une guerre fratricide de leadership, va camper sur ses positions, refusant tout compromis qui pourrait lui conférer une moindre place, s'estimant en droit de posséder par son poids stratégique beaucoup plus qu'un simple rôle de figurant, va de la même manière sacrifier ses principes sur l'autel de la mangeoire.
Il serait injuste de ne pas mentionner Kodock qui, sans avoir entraîné l'UPC derrière lui, a tout de même rempli la mission qui lui était octroyée. Déstabiliser le parti du crabe. Un poste de ministre d'état lui sera alloué pour bons et loyaux services rendus.
Il existe beaucoup d'autres acteurs, que je vais me réserver de citer dans le cadre de cet article dont le but est d'expliquer aux jeunes que, ceux qui sont la source de nos malheurs, à la réalité sont ces 4 leaders politiques que Paul BIYA a su manœuvrer pour reprendre la main.
Comment donc attendre que l'alternance soit un exemple dans leurs partis respectifs? Ils s'inscrivent dans la dynamique de la continuité, et désormais agissent à visages découverts. Plus besoin de comédie pour le dirigeant du SDF.
27 ans après, il pense que le peuple a oublié, mais c'est mal connaitre le kamerunais. Il payera surement au temps marqué, toutes ces années de souffrances que nous endurons par sa faute à lui et ses congénères.

ON PEUT TROMPER TOUT LE PEUPLE UNE PARTIE DU TEMPS. ON PEUT TROMPER UNE PARTIE DU PEUPLE TOUT LE TEMPS, MAIS ON NE PEUT PAS TROMPER TOUT LE PEUPLE TOUT LE TEMPS. RÉVEILLONS NOUS.
Si en 92 nous avons gagné les élections avec un code électoral scélérat à cause de la volonté de changement populaire, nous pouvons rééditer l'exploit aujourd'hui, à condition que nous soyons qualifiés pour voter.
Inscrivons nous massivement, il reste encore un peu de temps. Mais en quelques jours, l'exploit peut être réédité, surtout avec la batterie de moyens de communication désormais à notre disposition. Dite vous qu'à l'époque, le téléphone arabe à permis de rester unis. Qu'en sera t-il avec le téléphone portable, FB, Whatsapp, Wiber, etc?

Rév. NSEKE ESSOMBE

dimanche 27 août 2017

C'EST PAUL BIYA QUI A SIGNE LES ACCORDS QUI RENDENT LE CAMEROUN RÉELLEMENT INDÉPENDANT

CE N'EST NI MBIDA NI AHIDJO QUI ONT ACQUIS L'INDEPENDANCE DU CAMEROUN EN 1960, MAIS BIEN PAUL BIYA BI MVONDO EN 2009.


Sincèrement je n’aime pas Monsieur Paul BIYA, je n’aime pas ses méthodes de gouvernances, il devrait penser à passer le témoins à la tête de l’état après 35 ans de gouvernance, mais tout de même. Je ne vais pas aussi commettre l’injustice et la forfaiture de falsifier l’histoire pour montrer combien je ne l’aime pas.

En effet, le Cameroun n’est indépendant que depuis 2009, du moins si on prend en considération la définition de l'indépendance telle que suit :
  1.        État de quelqu'un qui n'est tributaire de personne sur le plan matériel, moral, intellectuel.

  2.      Caractère de quelqu'un qui ne se sent pas lié ou qui ne veut pas être soumis aux autres, à la discipline morale, aux habitudes sociales, etc.

  3.     État de quelqu'un, d'un groupe qui juge, décide, etc., en toute impartialité, sans se laisser influencer par ses appartenances politiques, religieuses, par des pressions extérieures ou par ses intérêts propres.

  4.      Qualité d'un groupe, d'un pouvoir, etc., qui n'est pas soumis à un autre, qui est libre de toute sujétion.

  5.      Situation d'une collectivité dotée sur le territoire où elle vit d'organes non subordonnés aux organes d'une autre collectivité. (L'indépendance politique s'exprime juridiquement par la souveraineté étatique interne et internationale.)
Soit le droit d'un peuple à disposer de lui même et de ses ressources.

Or les accords de défenses signés entre la France et le Cameroun sous Ahidjo stipulaient ceci :

Dans son livre intitulé « Les bamiléké au Cameroun: Ostracisme et sous-développement », à la page 159, Monsieur Thomas Tchatchoua rafraichi notre mémoire sur les accords qui  ont été signés par Amadou Ahidjo, le contexte, les conditions et le contenu.
De tous les accords post-indépendance avec la France, y compris les fameux accords militaires, il en ressort que les Camerounais qui étaient avec Ahidjo avaient été écartés, et que les seuls conseillers chargés de négocier les accords avec la France étaient des Français. Selon cette même source, les accords de défense entre le Cameroun et la France ont été négociés, côté camerounais, par deux Français : Jacques Rousseau et Georges Becquey. C’est-à-dire que la France a négocié avec 2 de ses compatriotes Français, désignés d’office représentants du Cameroun, de l’avenir du Cameroun. Ironique n’est-ce pas ? Mais c’est cela l’histoire malheureuse de notre pays.
CONTENU DES ACCORDS DE DEFENSES EN RESUME :
Et que disaient donc ces accords confidentiels de défense entre le Cameroun et la France?
Dans ces accords, « en échange de la protection militaire de la France », il est imposé au Cameroun de suivre les quelques « indications » suivantes (en fait plus des ordres que des indications):
a) Informer la France de la politique que les politiciens camerounais entendent suivre en ce qui concerne les matières premières et produits stratégiques, ainsi que des « mesures qu’ils se proposent de prendre pour l’exécution de cette politique » ;
b) Faciliter, au profit des forces armées françaises, le stockage des matières premières et produits stratégiques; et lorsque les intérêts de la défense l’exigent, « limiter ou interdire leur exportation à destination d’autres pays » ;
c) Le Cameroun doit réserver en priorité la vente de ses matières premières et produits stratégiques à la République française, après satisfaction des besoins de sa consommation intérieure, et s’approvisionner en priorité auprès de la France, etc.

Ces accords confidentiels mentionnent même une liste de matières premières dites stratégiques qui appartiendront de fait à la France s’ils sont découverts sur le sol camerounais, notamment : les hydrocarbures liquides et gazeux, l’uranium, le thorium, le lithium, le béryllium, l’hélium, etc. De peur qu’à l’avenir, la science identifie certains minerais qui ne figuraient pas sur la liste, la France a pris soin de signifier que cette liste pouvait encore s’allonger sans trop de complication, en ces termes : « les modifications à cette liste feront l’objet d’échanges de lettres entre les parties contractantes ».

En d’autres termes, avec ces accords signés par 2 Français sous la présidence d’Amadou Ahidjo, en 1960 et renouvelés en 1974, et qui engageaient la responsabilité de tous les camerounais, disent que le sous-sol du Cameroun appartient à la France. On comprendra seulement bien après que même ce qui était au-dessus du sol, comme le dit JP Pougala dans son article fort intéressant sur le sujet, appartenait aussi à la France, comme les plantations de café et de cacao, d’où le risque de prison pour toute personne qui tentait de couper ces plantes pour les remplacer par quelque chose de plus rentable.
Pire, dans mon département le Moungo, précisément dans l’arrondissement de Dibombari, tous ceux qui étaient trouvés avec de l’huile de palme étaient immédiatement jetés en prison sans jugement, avec la contribution diligente des autorités de la place. Ce jusqu’en 2009 au moins.
Et ce n’est qu’en cette année 2009, après la signature des nouveaux accords que les Camerounais sont devenus libres de se débarrasser de ces plantations ingrates et inutiles, d’avoir à ne pas s’inquiéter de l’exploitation de leur propres palmeraies de noix sélectionnées,  que le café a véritablement été abandonné, et ailleurs le cacao et le coton.
Le 21 mai 2009 donc, c’est par un communiqué de presse que nous avons été informés de la signature à Yaoundé entre le Président du Cameroun, Paul Biya et le premier ministre français François Fillon d’un accord instituant un « partenariat de défense ». C’est un texte composé de 28 articles et d’une annexe, lui-même en 11 articles, que vous pouvez lire sous le lien ci-après http://www.assemblee-nationale.fr/13/rapports/r3289.asp.
Lorsqu’on compare ce texte à celui de 1974, et à celui signé en même temps, ou après, entre la France et d’autres pays africains, on peut dire que c’est l’acte officiel de divorce entre le Cameroun et la France, ce que j’ai appelé la vraie indépendance du Cameroun.
Il s’agit en effet d’un texte très vague, composé de grands principes propres à la diplomatie de la langue de bois, reprenant pour l’essentiel les accords-cadres de Lisbonne de 2007 entre l’Union européenne et l’Union africaine.
Qu’est-ce qui change entre l’ancien et le nouvel accord ?
– Avant, pendant 50 ans, il s’agissait des : « accords de défense et de coopération technique militaire », condamnés à rester secrets. Désormais, c’est plus court, ce sont les « accords de partenariat de défense ».
– Avant, les accords étaient confidentiels. Désormais, ils sont publics, tout simplement parce qu’il s’agit dans ce cas d’un vrai accord de divorce et nous allons voir pourquoi.
– Toute la partie de contrainte pour le Cameroun et des matières premières dites stratégiques devant revenir automatiquement à la gestion de la France a tout simplement été supprimée des accords. Ce qui en langage du quartier Briqueterie à Yaoundé, veut dire que ce n’est que depuis 2009 que le Cameroun est réellement devenu indépendant et que Monsieur Biya n’est en réalité président du Cameroun que depuis cette année-là, pouvant donc librement disposer du sol camerounais sans l’accord préalable de la France. C’est ce qui explique la frénésie des contrats tous azimuts avec la Chine, ce qui était tout simplement impossible il y a 10 ans, lorsque l’Angola par exemple profitait de la manne chinoise pour relancer son économie.
Nous ne pouvons donc pas nier ce point fort du travail de Monsieur Paul BIYA BI MVONDO, que nous l’aimions ou pas, car rien ne l’obligeait à travailler à la libération de notre pays du joug français, même si nous pouvons encore lui reprocher son silence complice face au problème de la monnaie de singe que nous utilisons, le Franc des Colonies Françaises d’Afrique. Toutefois, des indicateurs forts me font penser qu’il travaille là-dessus, et que d’ailleurs c’est le scoop sur lequel il compte pour passer en héros aux élections de 2018.
En attendant, nous pouvons reconnaitre les bienfaits de cette rupture d’accords. D’autant que la signature des APE n’a rien de contraignant, en ce que nous même les camerounais nous pouvons les rendre lettre morte, tout simplement en boycottant ces produits dans un élan patriotique. On ne viendra saisir personne dans sa demeure pour l’obliger à acheter ce qu’il ne veut pas.
SORTIE PAR LA PORTE, LA FRANCE VEUT A TOUT PRIX REVENIR PAR LA FENÊTRE
Ce que je compte souligner ici, c’est que depuis 2009, nous avons constaté une contre attaque de la France sur un autre terrain, cette fois pour obliger Paul BIYA à venir demander leur aide militaire, et leur permettre d’installer leurs bases chez nous. Jusqu’ici il y a très bien résisté, même si les chantres de la critique contre productive trouveront toujours à redire.
Au nord nous sommes attaqués par Boko Haram venant  du Nigéria, à l’est par les supposés séléka et anti-balaka centrafricains, et désormais dans le Sud-ouest et le Nord-ouest par les supposés sécessionnistes Ambazoniens, qui arborent curieusement le drapeau Canadien sur le dos de leurs vêtements, sans que le Canada ne s’en offusque. Et quand on connait comment les intérêts croisés de ces pays fonctionnent, il y a lieu de s’interroger.
Surtout que le financement des ces personnes leur parvient via la Belgique, la France, l’Angleterre et l’Afrique du Sud de Mandéla. Comme les fonds utilisés par les Bokos Haram leurs viennent de la France, qui n’as pas de soucis pour les financer, d’autant qu’il leur suffit d’appuyer sur un bouton à Chamalières pour que les bouts de papier hygiénique CFA pleuvent. Et c’est par sacs entiers qu’ils leurs sont largués dans l’extrême nord du pays. Comment être donc surpris que les sécessionnistes aient les moyens de financer leur forfaiture ?

C’est pourquoi je suis en droit de me poser des questions sur les intentions des personnes supposées avoir une lecture aiguisée des évènements et une bonne compréhension de la géopolitique, qui pourtant cherchent des excuses à ces criminels qui surfent sur des problèmes de gouvernances pour vouloir servir sur un plateau d’argent cette partie de notre territoire aux puissances étrangères.

Rév. G. NSEKE ESSOMBE

LES SENTIERS DE LA VIE DEPUIS LES ORIGINES DE L'UNIVERS

Depuis quelques temps que je suis sur FB, j'ai suivi et participé à plusieurs débats sur la relation entre la religion et notre africanité d'une part, et d'autre part le rejet du christianisme et de l'islam, à tors ou à raison considérés comme le noyau central de l'oppression dont nous les noirs sommes l'objet depuis si longtemps. par ailleurs, beaucoup d'africain pensent que ces religions ne sont pas pour les africains, et que nous ne devront notre salut qu'à la reconstruction de notre spiritualité, seul gage de notre émancipation et de notre restauration. Certains chercheurs remontent l'effondrement de nos civilisations à environ 500-600 ans de l'ère dite chrétienne, et par force détails historiques appuient leurs théories. D'autres repères historiques nous ramènes à l'empire du Mali, au début du 13ème siècle. A l'époque ou le concept de la démocratie était encore un concept martien pour les occidentaux, les principes de la centralisation des finances, l'émancipation de la femme, l'assemblée de délibération, l'enseignement échelonné et la recherche pour ne citer que ceux là, étaient couramment pratiqués. Mais je ne veux pas ici pour traiter de la religion des africains et nous donner des repères chronologiques m'appuyer sur ce genre de pratiques qui ont toujours été dans les gènes du noir. Je souhaite remonter aux source de la vie, afin de nous donner des éléments de réponses qui, très humblement je l'espère, vont définitivement arrêter ce débat qui nous perd un temps fou, à l'heure ou nous avons besoin d'être plus que jamais unis pour notre combat.
Pour beaucoup qui connaissent ce que je dis souvent des églises, ils savent que j'appelle ça une vaste poubelle dans laquelle on trouve tous les travers humains maquillés en pratiques cultuelles. Il en vas de même de l'islam. je nous invite donc à beaucoup de recul, car le sujet est hautement sensible.
Plusieurs théories dont l’évolutionnisme de  Darwin, ont été développées au fil des temps par les scientifiques, les archéologues, mais aussi les historiens. A côté de ces théories, la Bible et le Coran, mais aussi d'autres religions comme le bouddhisme, etc., pour parler des grandes religions dites révélées. Toutes ces religions ont une version très élaborée et soutenue, tout comme les historiens et les archéologues couplés au scientifiques. Que dire des groupes ésotériques tels que la Franc-maçonnerie, les roses croix, la Secte de Welkar, Les Vaudous, etc. Et tous sont dans le vrai, ou ont du bon. c'est pourquoi je vais non pas les opposés, mais les concilier.
Je ne suis pas sûr que je ne vais que recevoir des fleurs, je pense même que je vais prendre plus de tomates pourries au cours de cet exposé.
Mais il fallait bien que quelqu'un ait le courage de s'attaquer à cette hydre qui nous pourri la vie.

Première partie: LES ORIGINES DE LA VIE.
Avant de parler religion, il est très important de parler des origines de la vie. Qui sommes nous, d'ou venons nous, comment est né le concept de races? D'où viennent les religions?
Autant de questions auxquelles il faut répondre.

Les origines de la vie sont aussi vieilles que notre chère planète terre, et bien malin celui qui pourra avec certitudes nous dire quand elle est apparue. Les travaux de Darwin, qui longtemps ont suscité et continuent d'entretenir la polémique entre les adeptes des religions révélées dont je suis, et les scientifiques toutes spécialités confondues, ne sauraient être balayés du revers de la main.
Etre figé sur la révélation telle que enseignée par les théologiens serait une marque de mauvaise foi, dont je ne voudrait pas faire preuve. D'autant que la révélation du point de vue de la Bible n'est pas en opposition avec la science, bien au contraire. La bible elle même que j'enseigne affirme que les choses cachées sont à Dieu et les choses révélées aux hommes. Deutéronome 29:29.
Si nous sommes d'accord qu'une révélation est le fait d'amener à la connaissance une chose qui était du domaine du secret, nous reconnaîtrons aussi que les découvertes scientifiques sont des révélations structurées, construites dans une démarche objective et critique, s'appuyant sur des faits plus ou moins vérifiables. 

la prospection de notre passé nous a donc permis à ce jour d'arriver après la découverte de la fameuse Lucie, le squelette du prétendu premier hominidé, à la découverte de Toumai, le squelette du véritable Homo sapiens, sapiens. L'homme serait donc le fruit d'une évolution sélective d'un hominidé, qui s'est détaché de la famille des hominidés dans son cycle d'évolution, elle même liée au groupe des hominoïdes, c'est à dire tous les primates supérieurs dépourvus de queue, tels que les gibbons, l'orang-outan, le gorille, le chimpanzé, ainsi que l'homme actuel et ses ancêtres fossiles les plus proches. (Ainsi définis, les hominoïdes constituent un petit sous-ordre de primates, divisé en trois familles : hylobatidés, pongidés et hominidés. D'autres auteurs font des hominidés un sous-ordre distinct et incluent hylobatidés et pongidés dans le très vaste sous-ordre des simiens, au sein duquel ces deux familles forment le groupe des anthropomorphes.) cf. Dic. Lar.

Des études très sérieuses affirment que l'expansion vers les confins de la terres et tous les territoires habités à ce jour est parti de l'Afrique, berceau de cette évolution. Il est donc superflu de s'attarder sur un débat désormais clos. De l’Afrique de l'Est, 2,5 milliards d'année plus tôt avec