mercredi 6 septembre 2017

VOICI LES VRAIS FOSSOYEURS DU KAMERUN


Le vent de "démocratisation" du pays qui a soufflé au Kamerun à la fin de l'année 1989 pour se cristalliser en 1990, avec l'arrestation de Me YONDO Black au mois de février, était porteur de tellement d'espoir que personne n'a vu venir ces personnes qui sont à l'origine des malheurs que nous vivons aujourd'hui.
En dehors de BANDA KANI, qu'on l'aime ou pas qui de temps en temps fait référence au sujet, les acteurs politiques les plus virulent ont fait le black out sur le sujet.et pour cause.
Il faut prendre son courage à deux mains pour affronter un peuple totalement focaliser sur Paul Barthélémy BIYA Bi NVONDO comme la source de tous leurs malheurs, et apporter un autre son de cloche.
Tous aimeraient rester dans l'amnésie pour continuer de faire croire au peuple que le problème est ailleurs. CE QUI N'EST PAS VRAI.
Je souhaite donc apporter mon regard sur ce sujet dont le scénario digne des plus grands film hollywoodien a été mis en scène par un artiste de très grand talent, n'en déplaise.

NI JOHN FRU NDI L'AS DE COEUR: Paul Biya, anticipant sur les événements, va donner carte blanche à ce monsieur pour créer le SDF qui sortira des fonds baptismaux en mai 1990, afin de contrecarrer l'action de Dika et ses amis qui depuis 1989 demandaient la re-légalisation de l'UPC. avec la mort de 6 camerounais dont le sang réclamera toujours justice jusqu'à la chutes de ces individus sortis tout droit de l'enfer, le SDF va donc gagner la sympathie des patriotes.
La crédibilité de ce parti est donc établie avec une communication gouvernementale tapageuse, ce qui après coup et avec le recul s'est éclairé tout seul, dans laquelle tout le monde ne voit que du feu.
Entre temps, l'UPC a le vent en poupe et sous la direction de DIKA AKWA NYA BONAMBELA, vole de succès en succès, mais le vers est déjà dans le fruit. Il s'appelle Kodock Bayiha Augustin Frédérick.
Le bicéphalisme installé à la tête de ce parti par ce dernier, sur une fausse querelle de leadership fondée sur une fausse interprétation des statuts de ce parti, va sous les coups de boutoirs des accusations de collusions avec le pouvoir, avoir raison de celui-ci après le discours historique de Dika Akwa à la télévision nationale.
Fru Ndi ne sera pas loin pour renforcer sa position de porte flambeau de l'opposition, surtout avec ses velléités de rapprochement apparent avec l'UPC. Consécration au congrès de Nkongsamba, ou les délégués de la Sanaga-Maritime dont moi, en tant que Président-coordonnateur de la JDC, par pur tribalisme, influenceront sigificativement l'élection à la tête du parti d'un homme sans personnalité ni envergure, NDE TUMAZA. la belle affaire pour les fossoyeurs du parti.
Kodock va révéler son vrai visage, maintenant que celui qui le tenait en laisse, Dika Akwa, n'était plus aux commandes. Fru Ndi va avoir les coudées franches pour puiser à tour de bras dans l'électorat de l'UPC, ce qui va accélérer la croissance de son parti en très peu temps.
Victoire totale donc pour le RDPC, qui en positionnant son sous marin SDF, vient de renverser le seul parti qui avait une assise assez large pour lui donner la réplique. L'UPC.
Jusque là il faut le reconnaître, le jeu du SDF est très bien caché.
Nous arrivons donc naturellement aux élections de 92 et tout le peuple reportant ses espoirs sur le SDF, va lui donner une victoire historique.
Ntarikon à Bamenda devient le centre de toutes les attentions, tout le monde attend que le mot d'ordre soit donner pour renverser un RDPC complètement diminué et un Paul BIYA préparé à céder à la moindre pression populaire, qui en donnant des gages multiple à l'oppresseur, espère s'en sortir malgré tout. Le temps lui donnera raison.
Tous ceux de cette époque pourrait difficilement me démentir. Une petite bourrasque aurait suffit à nous donner la liberté, si Fru Ndi avait roulé réellement pour le peuple.
COUP DE THÉÂTRE! Contre toute attente, Fru Ndi abandonne la lutte et le mouvement populaire est disloqué.
Nous commençons à soupçonner des choses, mais rien n'est clair, jusqu'à ce qu'il refuse de participer aux législatives. L'absence du SDF au parlement va durablement décapiter toutes les velléités de résistance et détruire complètement l'âme de la résistance, qui peine depuis 27 ans à se relever de ses blessures graves. Que de morts pour rien, que de vies détruites, pour servir les intérêts de personnes qui aujourd'hui ont tous fait tomber leurs masques.

DAKOLE DAISALLA LE JOKER: Ce monsieur, alcoolique de son état, va réussir par le jeu tribal à sacraliser sur lui les espoirs d'une frange du grand nord qui refusaient de suivre BELLO BOUBA MAÏGARI, l'as de Trèfle. il va donc se retrouver avec 6 voix au parlement, devenant du coup l'homme le plus courtisé de l'assemblée nationale, et celui par qui tous les autres traîtres à la cause nationale vont se trouver un bel alibi. En effet, en s'alliant avec Bello Bouba et Ndam Njoya, ils auraient la majorité des voix à l'assemblée nationale, et pouvaient donc casser la trahison de Fru Ndi et le Manidem, qui avaient pris avec eux une bonne frange des transfuges de l'UPC, et avaient aussi toutes les chances de renforcer le pouvoir législatif de l'opposition pour enterrer définitivement le RDPC et son chef moribonds.
Il va contre toutes attentes, donner ses voix à Paul Biya qui du coup va se retrouver avec la majorité au parlement, sacrifiant la seule chance qui restait au peuple de sortir de l'esclavage. Est-il le plus à blâmer? A vous d'en juger.

BELLO BOUBA MAIGARI, L'AS DE TREFLE: Son parti, l'UNDP, avec son assise électorale, va glaner 68 sièges au parlement. mais hélas, il n'était pas la pour le changement.
Revenu après des accords passés avec Paul BIYA de son exil pour soutenir le régime en place par réalisme politique, va évincer celui qui avait abattu tout le travail de terrain pour établir la renommée de ce partie et son assise. Samuel EBOUA, célèbre non pas pour ses faits politiques ni son intégrité, mais pour la fessée dite fessée nationale Souveraine, en référence aux Conférences Nationales Souveraines organisées ça et la en Afrique en ces temps là. Rejetant en bloc la plate forme d'Adamou Ndam Njoya et Dakolé Daïsala, va aussi passer à la mangeoire.

ADAMOU NDAM NJOYA L'AS DE CARREAU: Rigide et versatile, cet homme qui a séduit par la rupture avec la monarchie Bamoun, avant qu'on ne comprenne qu'en réalité c'était une guerre fratricide de leadership, va camper sur ses positions, refusant tout compromis qui pourrait lui conférer une moindre place, s'estimant en droit de posséder par son poids stratégique beaucoup plus qu'un simple rôle de figurant, va de la même manière sacrifier ses principes sur l'autel de la mangeoire.
Il serait injuste de ne pas mentionner Kodock qui, sans avoir entraîné l'UPC derrière lui, a tout de même rempli la mission qui lui était octroyée. Déstabiliser le parti du crabe. Un poste de ministre d'état lui sera alloué pour bons et loyaux services rendus.
Il existe beaucoup d'autres acteurs, que je vais me réserver de citer dans le cadre de cet article dont le but est d'expliquer aux jeunes que, ceux qui sont la source de nos malheurs, à la réalité sont ces 4 leaders politiques que Paul BIYA a su manœuvrer pour reprendre la main.
Comment donc attendre que l'alternance soit un exemple dans leurs partis respectifs? Ils s'inscrivent dans la dynamique de la continuité, et désormais agissent à visages découverts. Plus besoin de comédie pour le dirigeant du SDF.
27 ans après, il pense que le peuple a oublié, mais c'est mal connaitre le kamerunais. Il payera surement au temps marqué, toutes ces années de souffrances que nous endurons par sa faute à lui et ses congénères.

ON PEUT TROMPER TOUT LE PEUPLE UNE PARTIE DU TEMPS. ON PEUT TROMPER UNE PARTIE DU PEUPLE TOUT LE TEMPS, MAIS ON NE PEUT PAS TROMPER TOUT LE PEUPLE TOUT LE TEMPS. RÉVEILLONS NOUS.
Si en 92 nous avons gagné les élections avec un code électoral scélérat à cause de la volonté de changement populaire, nous pouvons rééditer l'exploit aujourd'hui, à condition que nous soyons qualifiés pour voter.
Inscrivons nous massivement, il reste encore un peu de temps. Mais en quelques jours, l'exploit peut être réédité, surtout avec la batterie de moyens de communication désormais à notre disposition. Dite vous qu'à l'époque, le téléphone arabe à permis de rester unis. Qu'en sera t-il avec le téléphone portable, FB, Whatsapp, Wiber, etc?

Rév. NSEKE ESSOMBE

dimanche 27 août 2017

C'EST PAUL BIYA QUI A SIGNE LES ACCORDS QUI RENDENT LE CAMEROUN RÉELLEMENT INDÉPENDANT

CE N'EST NI MBIDA NI AHIDJO QUI ONT ACQUIS L'INDEPENDANCE DU CAMEROUN EN 1960, MAIS BIEN PAUL BIYA BI MVONDO EN 2009.


Sincèrement je n’aime pas Monsieur Paul BIYA, je n’aime pas ses méthodes de gouvernances, il devrait penser à passer le témoins à la tête de l’état après 35 ans de gouvernance, mais tout de même. Je ne vais pas aussi commettre l’injustice et la forfaiture de falsifier l’histoire pour montrer combien je ne l’aime pas.

En effet, le Cameroun n’est indépendant que depuis 2009, du moins si on prend en considération la définition de l'indépendance telle que suit :
  1.        État de quelqu'un qui n'est tributaire de personne sur le plan matériel, moral, intellectuel.

  2.      Caractère de quelqu'un qui ne se sent pas lié ou qui ne veut pas être soumis aux autres, à la discipline morale, aux habitudes sociales, etc.

  3.     État de quelqu'un, d'un groupe qui juge, décide, etc., en toute impartialité, sans se laisser influencer par ses appartenances politiques, religieuses, par des pressions extérieures ou par ses intérêts propres.

  4.      Qualité d'un groupe, d'un pouvoir, etc., qui n'est pas soumis à un autre, qui est libre de toute sujétion.

  5.      Situation d'une collectivité dotée sur le territoire où elle vit d'organes non subordonnés aux organes d'une autre collectivité. (L'indépendance politique s'exprime juridiquement par la souveraineté étatique interne et internationale.)
Soit le droit d'un peuple à disposer de lui même et de ses ressources.

Or les accords de défenses signés entre la France et le Cameroun sous Ahidjo stipulaient ceci :

Dans son livre intitulé « Les bamiléké au Cameroun: Ostracisme et sous-développement », à la page 159, Monsieur Thomas Tchatchoua rafraichi notre mémoire sur les accords qui  ont été signés par Amadou Ahidjo, le contexte, les conditions et le contenu.
De tous les accords post-indépendance avec la France, y compris les fameux accords militaires, il en ressort que les Camerounais qui étaient avec Ahidjo avaient été écartés, et que les seuls conseillers chargés de négocier les accords avec la France étaient des Français. Selon cette même source, les accords de défense entre le Cameroun et la France ont été négociés, côté camerounais, par deux Français : Jacques Rousseau et Georges Becquey. C’est-à-dire que la France a négocié avec 2 de ses compatriotes Français, désignés d’office représentants du Cameroun, de l’avenir du Cameroun. Ironique n’est-ce pas ? Mais c’est cela l’histoire malheureuse de notre pays.
CONTENU DES ACCORDS DE DEFENSES EN RESUME :
Et que disaient donc ces accords confidentiels de défense entre le Cameroun et la France?
Dans ces accords, « en échange de la protection militaire de la France », il est imposé au Cameroun de suivre les quelques « indications » suivantes (en fait plus des ordres que des indications):
a) Informer la France de la politique que les politiciens camerounais entendent suivre en ce qui concerne les matières premières et produits stratégiques, ainsi que des « mesures qu’ils se proposent de prendre pour l’exécution de cette politique » ;
b) Faciliter, au profit des forces armées françaises, le stockage des matières premières et produits stratégiques; et lorsque les intérêts de la défense l’exigent, « limiter ou interdire leur exportation à destination d’autres pays » ;
c) Le Cameroun doit réserver en priorité la vente de ses matières premières et produits stratégiques à la République française, après satisfaction des besoins de sa consommation intérieure, et s’approvisionner en priorité auprès de la France, etc.

Ces accords confidentiels mentionnent même une liste de matières premières dites stratégiques qui appartiendront de fait à la France s’ils sont découverts sur le sol camerounais, notamment : les hydrocarbures liquides et gazeux, l’uranium, le thorium, le lithium, le béryllium, l’hélium, etc. De peur qu’à l’avenir, la science identifie certains minerais qui ne figuraient pas sur la liste, la France a pris soin de signifier que cette liste pouvait encore s’allonger sans trop de complication, en ces termes : « les modifications à cette liste feront l’objet d’échanges de lettres entre les parties contractantes ».

En d’autres termes, avec ces accords signés par 2 Français sous la présidence d’Amadou Ahidjo, en 1960 et renouvelés en 1974, et qui engageaient la responsabilité de tous les camerounais, disent que le sous-sol du Cameroun appartient à la France. On comprendra seulement bien après que même ce qui était au-dessus du sol, comme le dit JP Pougala dans son article fort intéressant sur le sujet, appartenait aussi à la France, comme les plantations de café et de cacao, d’où le risque de prison pour toute personne qui tentait de couper ces plantes pour les remplacer par quelque chose de plus rentable.
Pire, dans mon département le Moungo, précisément dans l’arrondissement de Dibombari, tous ceux qui étaient trouvés avec de l’huile de palme étaient immédiatement jetés en prison sans jugement, avec la contribution diligente des autorités de la place. Ce jusqu’en 2009 au moins.
Et ce n’est qu’en cette année 2009, après la signature des nouveaux accords que les Camerounais sont devenus libres de se débarrasser de ces plantations ingrates et inutiles, d’avoir à ne pas s’inquiéter de l’exploitation de leur propres palmeraies de noix sélectionnées,  que le café a véritablement été abandonné, et ailleurs le cacao et le coton.
Le 21 mai 2009 donc, c’est par un communiqué de presse que nous avons été informés de la signature à Yaoundé entre le Président du Cameroun, Paul Biya et le premier ministre français François Fillon d’un accord instituant un « partenariat de défense ». C’est un texte composé de 28 articles et d’une annexe, lui-même en 11 articles, que vous pouvez lire sous le lien ci-après http://www.assemblee-nationale.fr/13/rapports/r3289.asp.
Lorsqu’on compare ce texte à celui de 1974, et à celui signé en même temps, ou après, entre la France et d’autres pays africains, on peut dire que c’est l’acte officiel de divorce entre le Cameroun et la France, ce que j’ai appelé la vraie indépendance du Cameroun.
Il s’agit en effet d’un texte très vague, composé de grands principes propres à la diplomatie de la langue de bois, reprenant pour l’essentiel les accords-cadres de Lisbonne de 2007 entre l’Union européenne et l’Union africaine.
Qu’est-ce qui change entre l’ancien et le nouvel accord ?
– Avant, pendant 50 ans, il s’agissait des : « accords de défense et de coopération technique militaire », condamnés à rester secrets. Désormais, c’est plus court, ce sont les « accords de partenariat de défense ».
– Avant, les accords étaient confidentiels. Désormais, ils sont publics, tout simplement parce qu’il s’agit dans ce cas d’un vrai accord de divorce et nous allons voir pourquoi.
– Toute la partie de contrainte pour le Cameroun et des matières premières dites stratégiques devant revenir automatiquement à la gestion de la France a tout simplement été supprimée des accords. Ce qui en langage du quartier Briqueterie à Yaoundé, veut dire que ce n’est que depuis 2009 que le Cameroun est réellement devenu indépendant et que Monsieur Biya n’est en réalité président du Cameroun que depuis cette année-là, pouvant donc librement disposer du sol camerounais sans l’accord préalable de la France. C’est ce qui explique la frénésie des contrats tous azimuts avec la Chine, ce qui était tout simplement impossible il y a 10 ans, lorsque l’Angola par exemple profitait de la manne chinoise pour relancer son économie.
Nous ne pouvons donc pas nier ce point fort du travail de Monsieur Paul BIYA BI MVONDO, que nous l’aimions ou pas, car rien ne l’obligeait à travailler à la libération de notre pays du joug français, même si nous pouvons encore lui reprocher son silence complice face au problème de la monnaie de singe que nous utilisons, le Franc des Colonies Françaises d’Afrique. Toutefois, des indicateurs forts me font penser qu’il travaille là-dessus, et que d’ailleurs c’est le scoop sur lequel il compte pour passer en héros aux élections de 2018.
En attendant, nous pouvons reconnaitre les bienfaits de cette rupture d’accords. D’autant que la signature des APE n’a rien de contraignant, en ce que nous même les camerounais nous pouvons les rendre lettre morte, tout simplement en boycottant ces produits dans un élan patriotique. On ne viendra saisir personne dans sa demeure pour l’obliger à acheter ce qu’il ne veut pas.
SORTIE PAR LA PORTE, LA FRANCE VEUT A TOUT PRIX REVENIR PAR LA FENÊTRE
Ce que je compte souligner ici, c’est que depuis 2009, nous avons constaté une contre attaque de la France sur un autre terrain, cette fois pour obliger Paul BIYA à venir demander leur aide militaire, et leur permettre d’installer leurs bases chez nous. Jusqu’ici il y a très bien résisté, même si les chantres de la critique contre productive trouveront toujours à redire.
Au nord nous sommes attaqués par Boko Haram venant  du Nigéria, à l’est par les supposés séléka et anti-balaka centrafricains, et désormais dans le Sud-ouest et le Nord-ouest par les supposés sécessionnistes Ambazoniens, qui arborent curieusement le drapeau Canadien sur le dos de leurs vêtements, sans que le Canada ne s’en offusque. Et quand on connait comment les intérêts croisés de ces pays fonctionnent, il y a lieu de s’interroger.
Surtout que le financement des ces personnes leur parvient via la Belgique, la France, l’Angleterre et l’Afrique du Sud de Mandéla. Comme les fonds utilisés par les Bokos Haram leurs viennent de la France, qui n’as pas de soucis pour les financer, d’autant qu’il leur suffit d’appuyer sur un bouton à Chamalières pour que les bouts de papier hygiénique CFA pleuvent. Et c’est par sacs entiers qu’ils leurs sont largués dans l’extrême nord du pays. Comment être donc surpris que les sécessionnistes aient les moyens de financer leur forfaiture ?

C’est pourquoi je suis en droit de me poser des questions sur les intentions des personnes supposées avoir une lecture aiguisée des évènements et une bonne compréhension de la géopolitique, qui pourtant cherchent des excuses à ces criminels qui surfent sur des problèmes de gouvernances pour vouloir servir sur un plateau d’argent cette partie de notre territoire aux puissances étrangères.

Rév. G. NSEKE ESSOMBE

LES SENTIERS DE LA VIE DEPUIS LES ORIGINES DE L'UNIVERS

Depuis quelques temps que je suis sur FB, j'ai suivi et participé à plusieurs débats sur la relation entre la religion et notre africanité d'une part, et d'autre part le rejet du christianisme et de l'islam, à tors ou à raison considérés comme le noyau central de l'oppression dont nous les noirs sommes l'objet depuis si longtemps. par ailleurs, beaucoup d'africain pensent que ces religions ne sont pas pour les africains, et que nous ne devront notre salut qu'à la reconstruction de notre spiritualité, seul gage de notre émancipation et de notre restauration. Certains chercheurs remontent l'effondrement de nos civilisations à environ 500-600 ans de l'ère dite chrétienne, et par force détails historiques appuient leurs théories. D'autres repères historiques nous ramènes à l'empire du Mali, au début du 13ème siècle. A l'époque ou le concept de la démocratie était encore un concept martien pour les occidentaux, les principes de la centralisation des finances, l'émancipation de la femme, l'assemblée de délibération, l'enseignement échelonné et la recherche pour ne citer que ceux là, étaient couramment pratiqués. Mais je ne veux pas ici pour traiter de la religion des africains et nous donner des repères chronologiques m'appuyer sur ce genre de pratiques qui ont toujours été dans les gènes du noir. Je souhaite remonter aux source de la vie, afin de nous donner des éléments de réponses qui, très humblement je l'espère, vont définitivement arrêter ce débat qui nous perd un temps fou, à l'heure ou nous avons besoin d'être plus que jamais unis pour notre combat.
Pour beaucoup qui connaissent ce que je dis souvent des églises, ils savent que j'appelle ça une vaste poubelle dans laquelle on trouve tous les travers humains maquillés en pratiques cultuelles. Il en vas de même de l'islam. je nous invite donc à beaucoup de recul, car le sujet est hautement sensible.
Plusieurs théories dont l’évolutionnisme de  Darwin, ont été développées au fil des temps par les scientifiques, les archéologues, mais aussi les historiens. A côté de ces théories, la Bible et le Coran, mais aussi d'autres religions comme le bouddhisme, etc., pour parler des grandes religions dites révélées. Toutes ces religions ont une version très élaborée et soutenue, tout comme les historiens et les archéologues couplés au scientifiques. Que dire des groupes ésotériques tels que la Franc-maçonnerie, les roses croix, la Secte de Welkar, Les Vaudous, etc. Et tous sont dans le vrai, ou ont du bon. c'est pourquoi je vais non pas les opposés, mais les concilier.
Je ne suis pas sûr que je ne vais que recevoir des fleurs, je pense même que je vais prendre plus de tomates pourries au cours de cet exposé.
Mais il fallait bien que quelqu'un ait le courage de s'attaquer à cette hydre qui nous pourri la vie.

Première partie: LES ORIGINES DE LA VIE.
Avant de parler religion, il est très important de parler des origines de la vie. Qui sommes nous, d'ou venons nous, comment est né le concept de races? D'où viennent les religions?
Autant de questions auxquelles il faut répondre.

Les origines de la vie sont aussi vieilles que notre chère planète terre, et bien malin celui qui pourra avec certitudes nous dire quand elle est apparue. Les travaux de Darwin, qui longtemps ont suscité et continuent d'entretenir la polémique entre les adeptes des religions révélées dont je suis, et les scientifiques toutes spécialités confondues, ne sauraient être balayés du revers de la main.
Etre figé sur la révélation telle que enseignée par les théologiens serait une marque de mauvaise foi, dont je ne voudrait pas faire preuve. D'autant que la révélation du point de vue de la Bible n'est pas en opposition avec la science, bien au contraire. La bible elle même que j'enseigne affirme que les choses cachées sont à Dieu et les choses révélées aux hommes. Deutéronome 29:29.
Si nous sommes d'accord qu'une révélation est le fait d'amener à la connaissance une chose qui était du domaine du secret, nous reconnaîtrons aussi que les découvertes scientifiques sont des révélations structurées, construites dans une démarche objective et critique, s'appuyant sur des faits plus ou moins vérifiables. 

la prospection de notre passé nous a donc permis à ce jour d'arriver après la découverte de la fameuse Lucie, le squelette du prétendu premier hominidé, à la découverte de Toumai, le squelette du véritable Homo sapiens, sapiens. L'homme serait donc le fruit d'une évolution sélective d'un hominidé, qui s'est détaché de la famille des hominidés dans son cycle d'évolution, elle même liée au groupe des hominoïdes, c'est à dire tous les primates supérieurs dépourvus de queue, tels que les gibbons, l'orang-outan, le gorille, le chimpanzé, ainsi que l'homme actuel et ses ancêtres fossiles les plus proches. (Ainsi définis, les hominoïdes constituent un petit sous-ordre de primates, divisé en trois familles : hylobatidés, pongidés et hominidés. D'autres auteurs font des hominidés un sous-ordre distinct et incluent hylobatidés et pongidés dans le très vaste sous-ordre des simiens, au sein duquel ces deux familles forment le groupe des anthropomorphes.) cf. Dic. Lar.

Des études très sérieuses affirment que l'expansion vers les confins de la terres et tous les territoires habités à ce jour est parti de l'Afrique, berceau de cette évolution. Il est donc superflu de s'attarder sur un débat désormais clos. De l’Afrique de l'Est, 2,5 milliards d'année plus tôt avec

lundi 21 septembre 2015

LES ARMES INFAILLIBLES DE THOMAS SANKARA

C'est relativement facile de plagier un  homme qu'on a pas connu, dont on a juste entendu parler avec un grand respect, avec une admiration que plusieurs générations de témoins de l'histoire s'accordent à lui vouer. Mais ce n'est pas facile de l'atteindre. Je ne crois pas arriver à la cheville de mon modèle, mais je souhaite suivre sa voie, elle est celle de la liberté de l'Afrique.

N'étant pas un intellectuel au sens où la majorité l'entend, c'est à dire quelqu'un qui est passé par des études secondaires, puis universitaires, sanctionnées par des diplômes (licence, master, DEUG, DEA,etc.), tous ces titres qui font rêver "l'analphabète" que je suis. J'ai donc, comme tout enfant de la rue, entendu parler de la mort de Thomas SANKARA, et comme mes autres amis d'enfance, arboré fièrement ses effigies. Trop occupé à apprendre à lire et à écrire plus ou moins correctement la langue de Molière, j'ai été rattrapé par les années 90 et leur cortège de "révolutions démocratiques". Il fallait faire tomber tous les présidents, ou à défaut obtenir des "conférences nationales souveraines", n'ayant de souverain que ce que voulaient bien y mettre nos maîtres de la métropoles. Ils manipulaient et tiraient les ficelles dans l'ombre. nous avons donc tous vu passer ce mauvais vent, qui a laissé dans le golfe de guinée un vocabulaire aussi illusoire que mensonger. L'ALTERNANCE DÉMOCRATIQUE.

Sur le tard, après de multiples lectures et recherches, j'ai l'honneur de mieux cerner et comprendre les combats de SANKARA, de découvrir une icône comme Martin Luther KING, des hommes d'exception comme KWAME NKRUMAH, Patrice Emery LUMUMBA, une géante comme Winnie MAMDELA, des martyrs comme Ruben Um NYOBE et plus près sous mes yeux, Le Colonel Muammar Kadhafi. Comment ne pas citer ceux auxquels je dois ma formation comme résistant, Le Prince DICKA AKWA NYA BONAMBELA et le Vieux ESSOMBE Calvin de Gasparin, NGO OMOG DIKABO qui ont été au centre de mon ascension fulgurante à la tête de la JDC en Sanaga-Maritime, en me montrant comment tenir un auditoire, comment orienter un mouvement de masse, etc. Je leur dit merci à titre posthume.
Mais alors, le plus grand de tous pour moi reste Thomas Isidore Noël SANKARA, "Le Capitaine". 

Pourquoi il m'a parqué plus que tous les autres qui sont des martyrs comme lui et ont autant que lui lutté pour une société plus juste? Simplement parce qu'il m'a permis de découvrir les armes infaillibles avec lesquelles nous vaincrons la tyrannie de l'occident, qui vont les faire plier en dépit leurs armes nucléaires et bactériologiques.

Non, je ne suis pas fou. Suivez mon raisonnement. Si SANKARA avaient été écouté par ses congénères et ainés de l'époque, ils auraient tout de suite suivis son exemple, et l'occident aujourd'hui serait à genoux à nos pieds.
Thomas SANKARA avec les MAINS NUES, LA HOUE, LA MACHETTE, LA LIME, LA BROUETTE, LA HACHE a déstabilisé la puissante France. Jusqu'au bout, il a su manier le pacifisme et le verbe de Luther et l'associer à la force de travail de Mao Ze Dong. Il a démontré que l’Afrique ne devait pas avoir peur de se replier sur elle même pour un temps et vivre de ce qu'elle a, c'est à dire ses produits de la terre et de la mer, qui constituent des richesses incommensurables.
Thomas SANKARA réussi en son temps, avec des outils traditionnels, à rendre son pays autosuffisant alimentaire, au point d'exporter dans la sous-région d’Afrique de l'ouest. Il pose des rails à la main, et construit des dizaines de kilomètres de voies ferrées.
Il faut donc qu'aujourd'hui, ceux qui se prétendent panafricanistes cessent de raisonner avec les paradigmes que l'occident nous a apporté. Ils ont pour but de nous opposer les uns aux autres et de construire un climat de violence permanent, basé sur l'esprit de parti. Nos sociétés traditionnelles étaient fortes parce qu'elles ne connaissaient pas d'antagonisme à leurs têtes. L'Afrique était bâtie sur le type monarchique. Ceci évitait que les gens se préoccupent de succession, mais se concentraient sur leur réussite sociale. Celle-ci les portait au même niveau que les monarques, parfois leur conférait même plus de puissance. Et on ne s'en portait pas moins bien.

Nous devons donc nous résoudre à prendre les armes de SANKARA pour mener notre révolution, sans quoi nous serons encore là dans 100 ans à crier "alternance et démocratie!" en regardant nos richesses nous échapper.
Si les africains décident de se replier sur eux même pour cultiver la terre, en moins de 10 ans, ils seront surpris des richesses qu'ils vont tirer de la terre, du niveau de développement qu'ils auront atteint. Chaque personne qui peut se lancer dans la culture de la terres aujourd'hui doit savoir qu'elle a devant lui 2milliards de personnes à nourrir sur son continent. Celui qui n'a pas faim vit dans un luxe plus grand que celui qui porte une chemise de Cardin le ventre vide.
L'Europe réfléchi parce qu'elle n'a pas faim. Mais nous ne voulons pas voir que l'Europe n'a pas faim parce qu'elle nous fait travailler pour elle. Si nous cessons de travailler dans les plantations des occidentaux pour une bouchée de pain, nous pouvons changer notre condition. Thomas SANKARA ne faisait pas de culture coloniales comme le café, le cacao, l'hévéa, mais il produisait ce dont son peuple avait besoin. 

Il avait planifié tous les besoins de son peuple, et faisait la promotion lui même des produits de ses tisserands. Il avait trouvé l'arme infaillible, et mon rêve est que la résistance africaine apprenne de lui et découvre ces armes infaillibles qu'il a su utiliser pour faire rêver son peuple, pour faire rêver toute une génération d'africains éprise de liberté.
SANKARA a démontré que "les mains nues qui savent tenir résolument les outils de travail, les manches retroussées, son des armes infaillibles contre lesquelles l'occident ne sait pas se battre."
La patrie ou la mort, nous vaincrons!!!

NE PEIGNEZ PLUS MON KAMA EN NOIR

L'Afrique des guerres, de la famine, des divisions, de la pauvreté, du sous-développement chronique, du désespoir, tout est bon pour peintre la terre Kama comme le désespoir de l'humanité. Le lieu dont tout le monde devrait se méfier, éviter de visiter, fuir les populations.
Un continent ou les singes ont appris au contact du maître à se vêtir en pantalon, à porter le nœud papillon et s'exhiber dans les soirées mondaines avec une coupe de champagne à la main pour amuser la galerie. Ce tableau pourtant n'existe que dans l'imaginaire corrompu et malveillant des blancs qui, ayant eu l'occasion tardive de visiter le monde, ont résolu de mentir leur congénères. Plus que de l'égoïsme, c'est de la méchanceté. Plus contre eux même que contre le peuple Kamite.
Nul ne défendra mieux notre image que nous mêmes, et j'estime avoir le devoir de mémoire pour rappeler aux occidentaux d'où ils viennent. Les "mélanodermites" trafiquent l'histoire tous les jours pour dénier aux noirs la paternité de leurs trouvailles, mais l'histoire est très têtue.
Ce que nous les Kamites avons donnés et continuons d'apporter à l'humanité est incalculable. Sans entrer en profondeur dans les origines de la vie, je souhaite simplement esquisser quelques exemples sur les 3 derniers siècles. la liste est tellement longue et édifiante qu'on est obligé de reconnaitre que le génie Kamite couvre tout les domaines de la vie, du plus simple au plus complexe.


Tenez! Garrett Augustus Morgan, né en 1875, met au point en 1923 le feu tricolore qui gère encore la circulation de nos jours. Il le vend à la Genral Electric Company à 40 000$US. Toujours le même Garrett, en 1014 dépose le brevet du masque à gaz aux Etats-Unis, qui sauvera des millions de vies pendant la première guerre mondiale.
Andrew J. Beard met au point le moteur à combustion, pendant que John V Smith invente les frein de voiture. Norbert Rilieux permet d'avoir le sucre en morceau que vous mettez avec élégance dans votre thé. John Stenard porte à l'actif du génie noir l'invention du réfrigérateur le 14 juillet 1891. Plus près de nous, Manu Dibango à défriché un espace qui force le respect de la musique nègre entre l'europe et les Amériques. Il a presque tout rafflé, de l'Oscar Hollywoodien avec Soul Makossa en 1974 au Grand prix Charles Cross en 2003, tout y passe. Tout à côté encore, un jeune camerounais vient de révolutionner le cœur artificiel, le rapprochant de la perfection du cœur naturel.Son nom? Théodore Lejuste Abobda. Ce jeune camerounais de 29 ans se donne encore quelques années seulement pour que la formule miniaturisée soit sur le marché, pesant entre 280-300grs. Il faut y croire, car avant lui un autre camerounais de 23 ans a mis au point le CardioPad. C'est un outil de diagnostic du cœur à distance. Cet autre petit génie n'est rien moins que l'Ingénieur Arthur Zang. Encadré par un autre Génie, le Professeur Kingué Samuel, DRH de la santé du Cameroun, il avait tout pour réussir.
Enfin, pour compléter cette liste de génie, aller sur le site d'un autre maestro de la plume, Cedric Patinvoh (http://www.nespourbriller.net/fr/index.php/for-my-people/item/85-savants-et-inventeurs-noirs-un-devoir-de-memoire.html) pour voir le travail de compilation qu'il a fait.
Et la question se pose donc à nous. Pourquoi permettre qu'on nous peignent en noir alors que nous avons déjà la peau noire?
Qui doit écrire notre histoire contemporaine? Les "mélanodermites" ou nous mêmes les kamites?
Comment voulons nous qu'elle parvienne à la postérité? comme l'histoire de gens qui après avoir été le toit du monde, ont passé le temps à s'entredéchirer, pendant que leurs ennemis ramassaient à tour de bras leurs ressources?
Je refuse d'être le complice d'une telle forfaiture. Il est temps que les Kamites se retrouvent, non pas pour débattre sur les questions de culte, mais pour se mettre au travail et rebâtir les muraille de la connaissance antique que Dieu nous a légué.
la Bible dit que nous SOMMES DES DIEUX!!! Psaumes 82:6
Ne peignez donc plus mon Afrique en noir!!!

jeudi 17 septembre 2015

LE SECONDE ASSASSINAT DE SANKARA: L'ombre de COMPAORE ET DE LA FRANCE planent toujours

"UNE RÉVOLUTION MAL PENSÉE FAIT LE MALHEUR DU PEUPLE QUI LA SUBI, ET LE LIT DES LOBBIES TAPIS DERRIÈRE"    . Rév. Guillaume ESSOMBE


Depuis hier 16 septembre 2015, le monde a appris, pour certains avec consternation, mais sans surprise pour ceux qui, comme moi, avaient dès le début lus les évènements tels qu'ils sont.
Le pays de Thomas SANKARA vit un putsch dont les germes datent du jour ou la révolution a commencé. Pour ceux qui sont proches de moi et qui me suivent sur les réseaux sociaux, je ne me faisais aucune illusion. Les aspirations du peuple Burkinabè ne pouvaient être portées par ceux qui étaient à la tête de la transition, ce d'autant qu'ils étaient des pseudo repentis de l'ère COMPAORE. Ils devaient simplement assurer la période transitoire entre le moment ou le peuple paraissait encore en éveil et le moment de leur endormissement. Toute révolution connaît ces deux phases. Mais ce qui reste à déterminer, c'est la durée de la phase d'éveil du peuple.
Dans le cas du Burkina, elle a été plus longue que prévue. Cette longueur de l'éveil d'un peuple portant la graine patriotique Sankarienne, a commencé à poser de sérieux problèmes aux manipulateurs tapis dans l'ombre, responsable de l'ex-filtration de leur agent, jusque là à la tête du pouvoir politique.

L'ERREUR DES ACTEURS DE LA TRANSITION
La bande à Kafando qui avaient des mission précises, s'est prise à rêver d'une vrai révolution, histoire de faire oublier le fardeau de leur forfait historique, de leur implication dans la mort de celui que moi j'appelle le GUIDE DE LA RÉVOLUTION AFRICAINE, Thomas SANKARA. Mais tant que le corps d'élite de Compaoré n'avait pas été désarmé et démantelé, on se retrouvait dans le schéma Ivoirien, ou on envoyait les gens aux élections, sans désarmer le camps adverse. Et les mêmes causes ont produits les mêmes effets.
Nous sommes donc face à un coup d'état, et les vrais acteurs de l'ombre que le peuple croyait avoir vaincu, ressurgissent pour imposer leur loi de la mitraillette. Ceux qui continuent de rêver, peuvent rester dans leur sommeil. Ils pourront nous conter la fin du rêve. Sinon, moi je vous la prédit déjà. La France va placer ses pions au Faso, elle va reprendre le contrôle total du pays. Et les choses vont aller très vite. Après avoir laissé une transition qui s'enlisait de plus en plus dans les revendications populaires, prête à suivre le peuple à un moment donné, dans son désir d'absolution, elle va mettre très rapidement les choses en place.
Il faut comprendre que TOUT GOUVERNEMENT QUI NE TIENT PAS D'EUX EST ANTI-DÉMOCRATE... (cf. Le code noir). La France qui sait que les choses sont en main désormais, a ordonné à DIENDERE de libérer ces illuminés qui ont voulus redistribuer les cartes. Mais tout n'est pas mauvais dans cette affaire. Le véritable visage des acteurs de l'ombre est clairement révélé. L'erreur de la transition est donc de n'avoir pas battu le fer chaud, en exigeant le désarmement du RSP, l'armée personnelle de Compaoré.

QUE FAIRE MAINTENANT?
Depuis des lustres, je soutiens mordicus que tout changement à la tête des états ne profitera jamais au peuple tant que les conditions de la véritable révolution continentale ne seront mises en places. Pour que le système impérialiste tombe, il faut une révolution qui enflamme tout le golfe de guinée, et renverse toutes les institutions mises en place par les parangons de l'occident, notamment de la France. Les peuples doivent urgemment s'unir au delà des gouvernements, ils doivent trouver des points de convergence qui fassent de leurs causes une cause commune. 
Nous somme face à des lobbies, et ces lobbies utilisent la façade des états. Il faut savoir lire derrière la France, l'Angleterre, les États-Unis d'Amérique, le Canada, la Chine, la Russie, etc. des puissances financières qui dépassent de très loin les pouvoirs politiques. S'il n'y a plus de coup d'état dans ces pays, c'est parce que sous le label de "démocratie", ils ont trouvé le moyen d'alterner les gens dans la mangeoire, au grand dam des peuples. Comme le disait le grand Thomas Sankara: "ce ne sont pas les peuples français, ni américains, ni anglais, etc. qui sont nos ennemis, ils sont des victimes autant que nous". Mais ces peuples, à la différence des africains, ont rapidement compris qu'il faut se constituer en groupe de revendication, en lobbies sociaux qui peuvent, de temps en temps, arracher un peu de mou aux tenants du nouvel ordre mondial.

VOILA DONC LA SOLUTION.
 Les peuples africains doivent cesser de courir après un mirage savamment monté, et labellisé DEMOCRATIE. Sortons de ce rêve totalement idiot. Beaucoup de nos personnalités dites intellectuelles se sont laissés prendre à ce mirage, et répètent comme une litanie le mot démocratie.  Ils ont pourtant des yeux et des oreilles, mais refusent de voir les atrocités et entendre les cris des populations, prisonnières de ce mode d'accession au pouvoir.
Les Africains doivent mettre en place un système consensuel, qui correspond mieux à leur mode de vie. Mais aussi, les peuples doivent s'auto-déterminer et concevoir des démarches inclusives, qui rapprochent les gens dans des axes de développement communs. Ce qu'un individu ne peut faire faute de moyens, un groupe d'individus décidés peut parfaitement le réaliser.
Nous passons trop de temps à nous plaindre, pourtant il existe des solutions toutes faites. Nous n'avons pas besoin de solliciter l'aide des blancs, nos oppresseurs, pour y arriver. Thomas SANKARA n'avais pas le pétrole de Kadhaffi, mais en 4 années il a rendu son peuple largement auto-suffisant alimentaire, il a même exporté dans la sous région. Le même SANKARA a posé des rails à la main, et a construit à la force du poignet des kilomètres de voies ferrées.
Nous travaillons au Cameroun pour moins que le Salaire Minimal Imposable garanti (SMIG), qui il y ajuste quelques temps, est passé à 35000Francs des Colonies Françaises d'Afrique, cet autre poison mortel que nous subissons, sans raisons compréhensibles. Mais il ne viendrait à l'esprit de personne qu'il suffit de cesser de travailler 1 seul mois, pour mettre Bolloré à genoux, et obtenir qu'il paye au moins 100 000 FCFA l'ouvrier agricole. Il est même impensable de croire que 10 ouvriers agricoles peuvent se mettre ensemble, pour faire une plantation communautaire de 2 Ha de maïs et en tirer de quoi vivre, largement au dessus de ce salaire. Ils sont là comme hypnotisés, tournant en rond et se plaignant. 
Pourquoi donc passer le temps à crier liberté et démocratie? ce qui se passe au Burkina aujourd'hui est ce qui se passe dans les autres pays du golfe de guinée.L'alternance ne sera possible que dans la logique d'une alternative réelle. Ne nous leurrons pas. Ce n'est pas de démocratie que dois rêver le Burkina, tout comme le reste de l'Afrique d'ailleurs, mais d'auto-suffisance. Un peuple qui n'a pas faim, ne se bat pas pour le pouvoir. Il est inaccessible à l'influence de l'étranger. Il est incorruptible dans un certain sens, parce que pour corrompre une personne, il faut lui proposer ce qu'il ne possède pas. 
Les africains cesseront d'être manipuler par l'occident lorsqu'ils décideront de ne plus servir de aveuglément les blancs, mais travailler pour eux même et avec les moyens à leur disposition comme l'avait toujours souhaité Thomas SANKARA.
Dommage que toutes ses paroles s'accomplissent toujours. N'est ce pas lui qui a dit: 

"Un militaire sans formation politique et avec une arme est un criminel en puissance".

 les militaires Burkinabès viennent de confirmer cette parole du Guide SANKARA qui, à défaut d'être Messie, devra au moins être reconnus comme prophète de l'Afrique.
La patrie ou la mort, nous vaincrons!!!

samedi 12 septembre 2015

SEULE L'UNITE PEUT SAUVER L'AFRIQUE FACE AUX LOBBIES MILITARO-INDUSTRIELS



L’Afrique sans conteste, est à la croisée des chemins de son histoire.
Les africains doivent s'arrêter et réfléchir sérieusement, face à la volonté manifeste de la minorité qui détient l'essentiel des richesses du monde.
Tout est mis en œuvre pour nous maintenir dans une situation de servitude illimitée. Seules les méthodes changent, mais l'objectif reste le même. Se servir de l'Afrique, en Afrique et avec les africains comme complice de cette servitude. 
Les puissantes institutions financières, pilotées et manipulées par les lobbies financiers, ont résolu de réactualiser la carte minière et minéralogique, et de faire endosser la facture aux états africains. Si au moins cela pouvais profiter à l’Afrique? mais non! La gestion sera confiée à ces mêmes institutions, donc remise entre les mains des lobbies. C'est le lieu de se demander: Que faire?
La réponse est dans les paroles éclairées de l'un des pères du panafricanisme, Kwamé Nkrumah:  Unis nous sommes forts, mais divisés nous sommes appelés à disparaître.
Voilà la panacée! L'unité. C'est parce que ceux qui nous asservissent sont unis qu'ils annihilent toute velléités de rébellion. Ceux qui isolément ont résolus de se rebeller ont fini par plier l'échine, par se faire assassiner, sans que leurs pairs lèvent le petit doigt. Et c'est compréhensible.
Le cas plus près de nous illustre très bien que ces pays occidentaux, comme une meute de loups en chasse, s'entendent toujours quand il s'agit de faire plier un dirigeant devenu irrévérencieux et rebelle.
Ils s'asseyent et, dans une répartition de rôle digne de la meilleure mise en scène théâtrale, se répartissent les angles d'attaque, et font plier celui qui pense rompre, ou faire menteur le code noir. 
C'est donc unis que nous pouvons changer cette situation. Plusieurs théories ont été esquissées, mais dans le mauvais sens. Nous pensons, mais à tors, que nos chefs de gouvernements peuvent mener cette lutte. Conclusion, toutes les voix qui s'élèvent soutiennent la théorie erronée que, si les dirigeants s'unissent tout va basculer en notre faveur. Ce n'est pas vrai. 
D'autres théories, tout aussi iniques et abracadabrantes brandissent la "démocratie" comme la panacée. Il faut que les anciens chefs d'état soient remplacés pour que les choses changent. 
Chers frère. Si un voleur entre chez vous et tiens votre père en respect avec une arme pour le dévaliser. Et que vous en rendant compte, vous restiez sans rien faire, arguant  que vous le savez assez fort pour se défendre, il va emporter sous vos yeux toutes les économies de la famille. Et vous aurez été le meilleur complice de ce malfrat. Des enfants sages vont comprendre tout de suite que papa ne peut pas lutter contre une balle de calibre 21. Il faut donc réfléchir rapidement, et trouver le moyen de donner l'alerte, et d'immobiliser le malfrat. 
Nous devons désormais mener des réflexions rapides, voir dans quelle mesure les peuples vont se constituer et s'auto-déterminer. Nous devons nous constituer en lobbies révolutionnaire. Non pas pour prendre les armes. Elles sont totalement inutile dans le contexte actuel.
L'avantage de notre époque, c'est qu'un peuple qui résiste en communiquant et en travaillant est plus fort que la bombe atomique. Mon interpellation va donc à l'endroit de toutes ces personnes qui ont une petite lecture géostratégique.
Ils doivent se constituer en groupe de sensibilisation sur le terrain. Inviter et organiser les populations, pour qu'elles cessent de travailler pour ces lobbies. Tous les pays du monde sont sous leur coupe, le clan des illuminatis détient l'essentiel des richesse du monde, et planifie d'effacer tous les hommes qui ne sont pas dans leurs cercles immédiats.
Mais il demeure une constante. Leurs usines ne fonctionnent que parce que nous nous mettons à leur service. Si cela est dramatique en Afrique, et surtout subsaharienne, c'est aussi vrai dans leurs pays d'origine. La minorité riche s'enrichit de plus en plus, et les majorités pauvres, asservies, s'appauvrissent dramatiquement.
Nous pouvons pourtant exiger plus de justice en refusant de travailler pour eux, et en nous constituant en lobbies de travailleurs, qui se mettent à leur compte.
Si par exemple tous les ouvriers de Bolloré des plantations camerounaises se déterminent à casser la servitude, il suffit qu'ils acceptent de souffrir 1 mois pour le faire plier totalement. Il suffit surtout qu'ils acceptent d'arrêter de travailler pour lui, mettent leurs revenus de misère ensemble, pour le chasser et reprendre le contrôle de ses plantations.
C'est valable partout ou les hommes sont utilisés comme de vulgaires machines. Leurs voitures et leurs bêtes de compagnie ont 10 fois plus d'attention que vous et moi. Ce n'est pas une question de peau.
L'heure de la révolte mondiale a donc sonné. Il est temps que partout, les hommes et les femmes s'autodéterminent et prennent leurs destins en main, brisent les inégalités. Beaucoup plus vrai encore en Afrique.
Vaillant peuple Kama, levez vous et changez votre destinée!
Nous pouvons ne pas être d'accord avec les méthodes juives, mais au moins accordons nous sur un point. Ils ont su se prendre en charge et se faire respecter. 
Que les fils et filles de l'Afrique où qu'ils soient, reviennent chez eux et creusent comme des damnés, mais désormais pour leur propre compte, la terre de leurs ancêtres. Un trésor est caché dedans, assurément ils le trouveront.
Et rien ne sera plus comme avant. Personne ne doit plus venir dans dix ans dire à l’Afrique ce qu'elle doit faire ou ne pas faire. Comme le disait si bien le Président OBIANG NGUEMA MBASOGO de Guinée, Équatoriale: "Celui qui aura l'Afrique, dominera le monde". Faisons donc en sorte que les africains eux même soient les maîtres de leur continent, pour bientôt dominer le monde.
La patrie ou la mort, nous somme condamnés à vaincre pour note survie.